Synoptique
de la loupe vidéo :

Principe
de fonctionnement de la loupe vidéo :
Le
principe de fonctionnement de la loupe
vidéo est assez simple. On peut
subdiviser le schéma en deux
sous-ensembles : un séparateur
de synchronisations et
le microcontrôleur
chargé
de compter les lignes et d'effectuer
l'ensemble de la gestion du LCD et des
touches de commande.
Le
composant-clé de la loupe vidéo
est un circuit intégré,
le LM1881.

Ce
circuit intègre tout ce qui est
nécessaire à l'extraction
des impulsions de synchronisation d'un
signal vidéo composite appliqué
à son entrée en broche
2.
Ce composant est en outre capable d'identifier
sur sa broche 7 (O/EV)
les
trames paires et
impaires
constituant l'image à partir
de la structure différente de
leurs impulsions de synchronisation.
Ce signal de parité est
indispensable pour identifier la ligne
n°1 (première
trame composée de 312,5 lignes)
de
la ligne n°313
(seconde
trame comportant également 312,5
lignes)
d'une trame à une
autre. Ci-dessous
le croquis représente la correspondance
entre la première trame et la
seconde trame pour l'obtention d'un
entrelacement correct :

Les
transitions d'une image de télévision
avec les impulsions d'égalisation
assurent un entrelacement parfait.
Le
signal CSO
broche
3 du LM1881 subit un allongement introduit par un
multivibrateur
monostable non-redéclenchable U3:A
afin
d'éviter un saut
excédentaire du
comptage des lignes produites par les
impulsions d'égalisation. A l'aide
de la résistance R9
et du condensateur C7,
la pseudo-période du circuit
intégré U3:A
est fixée à 48µs
environ. Ainsi, lors du déclenchement
du monostable par une
impulsion d'égalisation, la
pseudo-période garantit le
saut de l'impulsion suivante,
c'est à dire sa non prise en
compte. Sans cet artifice, le nombre
de lignes comptées par le microcontrôleur
durant les intervalles de pré-égalisation,
synchronisation trame et post-égalisation
seraient doublées.
Ci-dessous
sont rassemblés les relevés
effectués à l'analyseur
logique des différents signaux
de la platine mettant en lumière le rôle
du monostable U3:A
:

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Le
point de départ de
comptage des lignes par le microcontrôleur
U1
s'effectue à partir de la ligne n°5
(moitié de la ligne n°5
en fait !). Ce
choix volontaire a été
dicté par le changement d'état
de la synchronisation trame à
la moitié
de ligne n°5
ce qui est bien pratique pour engendrer une synchronisation
de départ.
Le circuit U3:B
et le transistor inverseur Q1
contribuent ensemble en sortie broche 5
du multivibrateur monostable U3:B,
à l'obtention
d'une impulsion de déclenchement
de comptage dédiée au
microcontrôleur U1. A partir de cette
référence temporelle parfaitement
stable dans le temps, le microcontrôleur se
charge ensuite de délivrer sur
sa broche 13
une
impulsion de 10µs dont
le front
montant
précède
d'environ
5µs
la
ligne que l'on souhaite visualiser à
l'oscilloscope.
Ainsi, cette impulsion de 10µs
détermine
le moment de
déclenchement de la base de temps
de l'oscilloscope
pour l'obtention de l'affichage de la
ligne en
question. Ci-dessous
sont rassemblés les différents
relevés de mesures mettant en lumière
la position
de l'impulsion de départ
(moitié de la ligne n°5)
et la position de l'impulsion de 10µs
générée
par le microcontrôleur permettant
de visualiser à l'oscilloscope
la ligne n°8
(ligne choisie au hasard) du signal vidéo :

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