Synoptique
de l'émetteur à courant
porteur :
Cliquez
sur le croquis ci-dessus pour
l'agrandir
Synoptique
du récepteur à courant
porteur :
Cliquez
sur le croquis ci-dessus pour
l'agrandir
Le
circuit émetteur - récepteur
à courant porteur LM1893 :
Il
s'agit d'un circuit en technologie bipolaire
baptisé carrier-current transceiver,
soit émetteur-récepteur
par courant porteur. Ce
circuit âgé d'une vingtaine
d'année offre une stabilité
et une excellente fiabilité pour
la transmission de données numériques.
Conçu spécifiquement pour
le réseau EDF, il utilise une
modulation FSK (Frequency Shift Keying
soit modulation par déplacement
de fréquence) pour la transmission
des données numériques.
Ce type de modulation FSK aussi utilisée
dans les modems est relativement
simple à mettre en oeuvre et
procure une excellente réjection
du bruit impulsionnel. Sa mise en oeuvre
nécessite un oscillateur commandé
en tension ou courant, un circuit PLL
(boucle à verrouillage
de phase) et un détecteur de
phase. En
mode émetteur sélectionné
par un niveau logique haut à
broche 5, les données entre par
la broche 17. Inversement, en mode récepteur
la broche 5 est mise à état
logique bas et les données sont
délivrées par la broche
10.
La
diode "Transil" D1 est chargée
d'absorber les transitoires du secteur
tout en assurant la protection du LM1893.
Seul le type de diode donné
en nomenclature conviendra. En effet,
la diode doit posséder une tension inverse légèrement
supérieure à 40V pour
une tension maxi de "clamp"
ne dépassant pas les 60V.
La
fréquence de la porteuse FSK
parfaitement sinusoïdale est choisie
à 125kHz. Son choix ne doit rien
au hasard puisqu'elle est directement
associée au circuit accordé
L-C constitué par le
secondaire du transformateur
de couplage RF1 et C7. Heureusement,
ces transformateurs de couplages existent
prêt à l'emploi dans le
commerce nous évitant le fastidieux
travail de bobinage sur un pot TOKO
ou Néosid.
La
broche 11 du LM1893 est une sortie stabilisée
en interne à 5,6V permettant
par l'intermédiaire du transistor
Q1 de
disposer sur son émetteur d'une
tension d'alimentation stabilisée
à +5V. Cette tension sera utilisée
pour alimenter les portes logiques CMOS4093
et
le récepteur
IR.
Correction
du signal infrarouge TTL de l'émetteur
à courant porteur :
Le
réseau RC constitué par
la résistance R9 et le condensateur
C14 permettent de créer un léger
retardement du flanc descendant du signal
carré TTL, vu que le récepteur
IR produit lui-même un certain
retardement du flanc montant. Si l'on
ne procédait pas à cette
petite correction, les bits prendraient
une largeur légèrement
plus grande que celle qu'ils ont à
l'origine, avec comme corollaire un
risque de problème du côté
du récepteur ayant à décoder
les dits signaux IR. Cela pourrait entraîner
des erreurs voire réduire sensiblement
la
portée de la transmission. De
part la présence de la diode
D2, le réseau R9 -
C14 n'a aucune
influence sur le flanc montant du
signal TTL.
Générateur
de porteuse infrarouge 36kHz du récepteur
à courant porteur :
Afin
de réémettre en infrarouge
les données
codées, il faut les doter d'une porteuse
de modulation
à 36kHz (porteuse
dont la fréquence permet de piloter
la quasi-totalité des dispositifs
à réception IR). Pour ce faire, la
porte trigger de Schimtt U2:B
est montée en astable et délivre
sur sa broche
4
un signal modulé en rythme avec
les datas présents sur la broche
5.
Le signal délivré
sur les broches
11
et 3
de U2
commande
enfin les deux transistors
Q2 et Q3 permettant d'assurer
la conversion tension - courant nécessaire
à la commande des deux leds infrarouges.
|