Généralité
:
Le
principe de mesure d'un capacimètre
n'est pas bien compliqué. Il
suffit de mesurer le nombre d'impulsions
d'horloge à l'intérieur
d'une fenêtre de comptage dont
la durée d'ouverture est directement
proportionnelle à la capacité
que l'on souhaite mesurer. Plus l'ouverture
de la fenêtre est grande, plus
le nombre d'impulsions comptées
est élevées et au
plus la valeur de la capacité
est grande.
Dans
ce projet et pour une mesure s'échelonnant
de 100pF
à
4700µF
l'utilisateur a recours à
3
gammes différentes,
telles que :
de 100pF
à 999pF
(0.9nF) ;
de 1nF
à 9999pF
(9,9µF) ;
de 1µF
à 4700µF.
En fonction
de la valeur supposée du condensateur
inconnu,
l'utilisateur sélectionne au
moyen d'un clic de souris le calibre
correspondant à la valeur recherchée
du condensateur.
Principe
de la mesure :
Le principe est basé
autour d'un oscillateur
de référence délivrant
des impulsions de comptage et d'un monostable
fournissant une fenêtre
de comptage (signal
rectangulaire)
dont l'ouverture
est proportionnelle à la valeur
du condensateur
Cx que
l'on souhaite mesurer.
Cadencé
par un oscillateur à quartz de
16MHz,
un compteur binaire à 12 étages
de type 74HC4040 délivre entre
autre 4
fréquences de référence.
La première de 8MHz
sert
à cadencer le microcontrôleur
et
les trois autres de 1MHz,
125kHz
et
3,9kHz
constituent les impulsions d'horloge
des trois gammes de mesure. C'est par
le biais de 3
portes NAND
équipées de sorties à
collecteur ouvert, que le microcontrôleur
sélectionne individuellement
la fréquence de comptage en rapport
avec la gamme
de mesure sélectionnée
par l'utilisateur.
Parallèlement, les
transistors
Q1,
Q2
et Q3
montés en commutation tout ou
rien assurent la charge du condensateur
Cx au travers de trois ajustables
P1,
P2
et P3
selon le calibre sélectionné. Par
ailleurs, les résistances
R11,
R12
et
R13
sont très importantes car elles
permettent d'absorber le
courant de fuite
des ports du microcontrôleur,
ce qui garantit l'état parfaitement
bloqué des
transistors lorsqu'ils ne sont pas pilotés.
La fenêtre de
comptage est obtenue par la version
CMOS
d'un
555.
En effet, la précision du capacimètre
dépend de la stabilité
du 555 et
seule la version CMOS du 555 offre cet
avantage. On pourra employer un TS555,
un ICM7555 ou
bien encore un TLC555
mais
en revanche, n'utilisez pas les versions en NE555, LM555, ou MC1455. Le
555 est monté en monostable
dont la durée TM
de l'état haut en sortie n°3
est
directement proportionnelle à
la capacité inconnue
Cx
tel que TM
= 1,1 x R x Cx
avec R
constitué d'une résistance
talon en série avec un ajustable.
Ainsi puisque R
est
constant, , la
largeur de la fenêtre de comptage
de durée TM
dépend uniquement de la valeur du condensateur
Cx.
Enfin,
fenêtre de comptage
et signal
d'horloge sont
appliqués aux entrées
d'une porte
NAND
U2:C
qui
sert d'interrupteur électronique.
Tant que les impulsions d'horloge sont
situées à
l'intérieur de
la fenêtre de comptage, celles-ci
sont transmises au
microcontrôleur
sur son entrée RC0
chargée
de les compter (sur 16 bits). En revanche, lorsque
nous arrivons au front
descendant
de la fenêtre de comptage, le
commutateur U2:C bloque les impulsions
d'horloge. Ainsi, le nombre
d'impulsions comptées par
le microcontrôleur correspond
à la valeur du condensateur
Cx
mesuré.
Pour
finir, un petit logiciel sous Windows assure
l'affiche
de
la valeur du condensateur Cx
et permet également la sélection
de l'un des 3 calibres
disponibles.
Principaux
éléments du capacimètre
:
Portion
haute :
Encadré en bleu
: |
embase
femelle USB. |
Encadré en
bleu clair
: |
filtrage
de l'alimentation
+5V provenant du
port USB. |
Encadré en
violet : |
microcontrôleur. |
Portion
basse :
Encadré en bleu
: |
compteur
binaire et portes
NAND. |
Encadré en
jaune : |
horloge
de référence
à quartz.
|
Encadré en
violet : |
picots
destinés
à recevoir
le condensateur
à mesurer
Cx. |
Encadré en
orange : |
monostable
de précision.
|
Encadré en
rouge : |
ajustables
pour les 3 gammes
de mesure.
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|