Synoptique du
Météo OSD
:
Les
différents capteurs :
Capteur
de température OUT :
La
mesure de la température externe
OUT est une fois de plus confiée
à un LM35DZ. En introduisant
une tension de décalage via
P1 et U4:D, il devient ainsi
possible de mesurer
des températures négatives
jusqu'à -49,9°C. J'ai déjà
utilisé cette structure schématique
dans
le montage Thermomètre
Digital
présent sur ce site et je vous renvoie aux pages de ce montage
pour de plus amples détails [
Thermomètre digital
].
LM35DZ
(National Semiconducteur)
Broche
du capteur :
|
Broches
|
Désignation
|
1
|
Alimentation
du capteur
|
2
|
Sortie
du potentiel proportionnel
à la température
|
3
|
Masse
du capteur
|
Capteur
de température IN :
Toujours
basé sur le LM35DZ, seules les
températures positives seront
prises en compte. Nul besoin d'utiliser
une tension de décalage dans
ce cas... Pour de plus amples détails,
veuillez consulter le montage [
Thermomètre digital
].
Capteur
de pression :
La
pression est mesurée par un capteur
MPX2100 du
constructeur Motorola. Là aussi,
j'ai déjà employé ce
composant dans un autre montage publié
sur ce site
[ Baromètre
digital ].
Je vous revoie à cette application
pour de plus amples explications sur
la structure à amplification
différentielle de ce capteur.
MPX2100
(Motorola)
Brochage
du capteur MPX2100 :
|
Broches
|
Désignation
|
1
|
Masse
du capteur
|
2
|
Tension
différentielle positive
|
3
|
Alimentation
du capteur (10 V)
|
4
|
Tension
différentielle négative
|
Capteur
d'humidité :
Le
principe de ce capteur est basé
sur la variation de capacité
aux bornes de deux films polyamides
métallisés. Le diélectrique
large de quelques microns permet de
piéger les molécules d'eau
suspendues dans l'air modifiant
de la sorte la capacité résiduelle
du
capteur.
Capteur
d'humidité RTC6919001
ou H1
(Philips)
Caractéristiques
principales du capteur
d'humidité : |
Gamme
de mesure |
10%
à 90% HR
(humidité
relative) |
Capacité
nominale : |
122pF
+/- 15% |
Sensibilité
: |
0,4pF
+/-0,05pF/%HR |
Gamme
de fréquence
: |
1
à 1000kHz |
Temps
de réponse
moyen : |
3
à 5 mn selon
le type de circulation
d'air |
Principe
de fonctionnement de la mesure d'humidité
relative "Rth" (hygromètre)
:
La
présente technique constitue
un compromis entre complexité
et précision. Elle est basée
sur la mesure réelle de la capacité
du capteur par la mise en oeuvre d'un
capacimètre
rudimentaire.
Mesure
par différentiateur
R - C :
Dans
le croquis suivant, la
capacité du capteur d'humidité
fait partie d'un différentiateur
R
et
C dont
la tension de sortie moyenne est proportionnelle
à la capacité à
mesurer.
Synoptique
d'un capacimètre à différentiateur
R - C :
Le
différentiateur est composé
d'une capacité (capteur)
et d'une résistance connue R1.
Principe
de la mesure de capacité par
différentiateur :
La
structure se subdivise en trois parties,
à savoir une source
de tension de référence
Uref,
un commutateur
analogique
et un
oscillateur astable
délivrant un signal rectangulaire
de rapport cyclique 50%.
Signal
en sortie du commutateur analogique
Le condensateur au sein du
capteur d'humidité est soumis
alternativement à une tension de
référence
Uref
et à la masse
du
montage.
Le
réseau constitué par R1
et la capacité
du capteur
permet de "convertir" le
signal carré
en un signal
impulsionnel
alternativement positif
et
négatif
(principe
du différentiateur)
:
Différentiation
par circuit R et C
Si
les conditions sur R1 sont parfaitement
définies et stables dans le temps,
les variations
observées dans la forme
des impulsions
seront uniquement dues aux
variations de la capacité du
capteur.
Ainsi, il suffit de procéder
à un redressement
du signal impulsionnel et faire appel
à un réseau R
et
C
secondaire d'intégration (filtre
passe-bas) pour
en extraire la tension
moyenne (U moyen).
La
tension moyenne
ainsi obtenue est directement
proportionnelle
à
la capacité
du capteur.
Redressement
du signal différentié.
Mise
en pratique de la mesure de capacité
du capteur d'humidité U10 :
La
mesure de capacité est réalisée
sur le schéma structurel à
partir de composants classiques :
Le signal rectangulaire est obtenu au
moyen d'un simple multivibrateur
astable NE555. La
tension de référence Uref
= 2,5V est
obtenue via un simple pont
diviseur de tension.
La
résistance R1
est matérialisée par deux résistances
séries R23
et R24.
Elles forment avec la capacité
du capteur d'humidité le circuit
différentiateur.
La diode D5
se
charge de
redresser
le signal différentié.
Les composants C24,
R27,
R28
et R29
sont chargés d'extraire
la tension
moyenne du
signal redressé.
Le
multivibrateur astable NE555 :
Le
multivibrateur astable de type NE555
délivre
en sortie
3
un signal rectangulaire de rapport cyclique
50%
avec
une fréquence de l'ordre de 5,7
kHz.
Bien entendu, cette fréquence
est rendue variable via le potentiomètre
P4
afin d'assurer la calibration du dispositif. Consultez la page
[ Réglages ]
pour en savoir plus.
La
référence de tension :
La
tension de référence Uref
est
obtenue au moyen d'un simple pont
diviseur.
Un amplificateur opérationnel
U11:A
est chargé d'assurer l'adaptation
d'impédance
pour ne pas déséquilibrer le
pont diviseur de tension connectée
au reste du montage.
Intégration
et redressement :
La
tension de référence Uref
charge
le condensateur du capteur d'humidité
U10
au rythme des signaux rectangulaires.
Le tampon U11:B
n'est pas véritablement indispensable
pour assurer un fonctionnement correct
du montage. Toutefois, afin de se prémunir
de tout affaiblissement de la tension
Uref soumise
aux pointes de courants dues à
la charge du condensateur U10,
un second tampon
U11:B a
été ajouté.
Le
commutateur analogique U13:A
sera chargé d'appliquer successivement
au condensateur
du capteur U10
soit la tension de référence
Uref
ou bien la masse
du montage au rythme de l'horloge délivrée
par le multivibrateur astable NE555.
Le tampon U11:B
a
néanmoins quelque peine à
décharger (via R23 et R24) le condensateur
du capteur U10 durant
les créneaux bas du signal
rectangulaire. Pour
l'aider dans cette tâche, un transistor
D-MOS Q5
pris en parallèle sur la sortie
de U11:B
devient
conducteur au moment où la tension
de référence Uref
(sous
forme rectangulaire) passe par un niveau
bas. Cette adjonction permet de réduire
les exigences posées à
l'amplificateur opérationnel
U11
de sorte que l'on pourra employer un
modèle conventionnel.
La tension de
différentiation recueillie sur
la résistance R25
subit ensuite un redressement. En fait,
il ne s'agit ni plus ni moins de tronquer
les impulsions négatives du signal. Une simple diode Schottky BAT85
référencée D5
remplie parfaitement ce rôle.
Si l'on veut
éviter de déséquilibrer
le réseau
constitué par U10,
R23
et R24,
il est nécessaire d'incorporer
un nouveau tampon
U11:C afin
d'assurer l'adaptation d'impédance
vis à vis du filtre passe-bas suivant.
Oscillogrammes
réels du montage. La trace
supérieure rouge
est
obtenue sur la broche
n°7
de U11:B La
trace inférieure bleu
est obtenue sur la broche n°10
de
U11:C
Valeur
moyenne du signal différentié
et redressé :
La
dernière étape consiste
à effectuer la moyenne du signal impulsionnel
par un filtrage de type passe-bas. Le
filtre est composé des éléments
R26,
R27,
R28,
R29
et C24.
Il est nécessaire pour des raisons
de linéarité d'employer
un condensateur
C24
de type
MKT.
En effet, cette technologie à
l'avantage de présenter une impédance
relativement élevée.
Enfin,
un dernier tampon U11:D
permet
d'isoler le filtre passe-bas de l'étage
suivant. La
tension U
moyen
délivrée en sortie
14 de
U11:D
est directement
proportionnelle à la capacité
du capteur d'humidité U10.
Multiplexage
des grandeurs météorologiques
à numériser :
La
sélection des grandeurs météorologiques
à convertir par le CAN
12 bits
U6
(MAX187) s'effectue au moyen d'un double multiplexeur
analogique
U5
(4052). Afin
de réduire par deux la résistance
série des commutateurs analogiques,
le double multiplexeur est câblé
volontairement en parallèle.
Enfin, le microcontrôleur
PIC16F876
sera chargé de collecter les
données transmises par le CAN
tout en sélectionnant le type
de grandeurs analogiques à convertir
au moyen des entrées
A
et B
du circuit multiplexeur U5.
Générateur
de caractères et commutation
vidéo :
Le
circuit U14
référencé SAA5244A
de l'écurie Philips est détourné
de sa vocation première. En effet,
ce composant est utilisé dans
les téléviseurs du commerce
comme décodeur - afficheur Télétexte
compatible CEEFAX. Ainsi les deux seules
fonctions fondamentales de ce circuit
sont l'acquisition
des informations codées dans
le signal vidéo composite et
l'affichage
de ces informations. Par chance il est
possible de se servir de l'une ou de
l'autre de ces fonctions ou bien des
deux. Dans
le cadre de cette application, seule
la deuxième fonction d'affichage
est exploitée.
La
mise en œuvre du circuit est extrêmement
simple. Il ne requiert qu'un oscillateur
à quartz de 27MHz et une interface
R,
V,
B
+
commutation rapide.
Le
dialogue entre le générateur
de caractères et le microcontrôleur
s'effectue au moyen d'un bus
série I ² C conventionnel.
D'autre part,
le circuit SAA5244A
a deux possibilités intéressantes
: soit un verrouillage sur le signal
vidéo incident,
soit un fonctionnement autonome
en
générant une synchronisation
composite. Dans le cadre de ce projet,
c'est le verrouillage sur le signal
incident que
j'ai choisi bien évidemment.
Ce
signal incident (vidéo composite)
sera soit la vidéo issue du téléviseur
(péritel K1), soit la vidéo
en provenance d'un périphérique
externe (péritel K2). C'est le
commutateur vidéo spécialisé
U15
référencé TEA2014A
qui est chargé d'effectuer
cette sélection de façon
automatique.
|